Un pas important a été franchi à L’Animu avec la première réunion publique sur la Charte Paysagère et Architecturale de Portivechju qui a réunit près d’une centaine de personnes.
Un document qui doit « dire notre rapport au vivant ».
Un moment important avec, tout d’abord, le diagnostic établi et commenté par l’Atelier Pellegri et Erba Barona Paysage, faisant suite à un important travail entrepris depuis plusieurs mois. L’occasion également, lors de cette journée, de porter un regard sur l’ensemble du territoire et les hommes qui l’ont façonné et s’y sont inscrits. Cette Charte Paysagère et Architecturale, comme se plaisait à le rappeler Dumenica Verdoni: « dit beaucoup de notre rapport au vivant ».
Une charte qui n’est pas un outil obligatoire dans le cadre de l’élaboration du futur Plan Local d’Urbanisme, mais qui, placée au rang de priorité, va permettre de mieux cerner les enjeux et, surtout, d’apporter les solutions adéquates pour un développement harmonieux, respectueux et maîtrisé. Cette phase de diagnostic passée, une deuxième phase de propositions
suivra, avant la mise en place d’un guide pratique de la Charte Paysagère et Architecturale.
Au terme de cette matinée, déjà studieuse, où les richesses à tous les sens du terme de ce vaste territoire ont été placées sous les feux de la rampe, plusieurs ateliers sur des sites géographiques bien définis ont été proposés au cours de l’après-midi. Le moment, aussi, de faire un point sur l’existant, mais également de penser à l’avenir en explorant le chemin des possibles.
Une année 2022 décisive en matière d’aménagement du territoire
Pour le Maire de Portivechju, Jean-Christophe Angelini, 2022 sera une année très importante :
» En amont de cette journée dédiée à la première réunion publique sur la Charte Paysagère et Architecturale, il y a un travail considérable, sans précédent, qui a été réalisé par tous les acteurs. Il y aura cette année des caps à franchir que ce soit avec l’adoption du DOCOBAS (Document d’Objectif Agricole et Sylvicole) de la Charte Paysagère et Architecturale, de l’Atlas de la Biodiversité communale et du Plan Local d’Urbanisme. Tout cela tend à proposer une nouvelle écriture du territoire. Nous devons aller au bout de toutes les opportunités en respectant une règle simple, à savoir associer la population à cette démarche dans le souci de la plus grande des transparences, cela de manière à construire un avenir commun, au service des générations futures ».
