La diffusion culturelle
Elle est déclinée sur deux saisons ; la saison hivernale, la principale, d’octobre à juin et la saison estivale, de juillet à septembre. La première compte une cinquantaine de rendez-vous – hors propositions associatives et autres – et la seconde une dizaine. Le tout concernant les lieux précités.
Le principe est simple, logique et évident : permettre à la population de la ville de profiter au mieux d’une diffusion de propositions spectaculaires « extérieures » inaccessibles autrement tout en diffusant au moins à 30 à 50 % des productions issues de la création insulaire.
En été, c’est une diffusion exclusivement insulaire (pour la faire connaître au plus grand nombre) qui est proposée.
De grands moments jalonnent l’année culturelle : le festival de l’humour, la semaine de la danse, les rencontres littéraires iconiques, la résidence d’artiste et la Mostra induite par cette résidence essentiellement plastique, le festival du rêve Scen’è sonniu, les vidéoprojections en direct de Moscou pour les productions chorégraphiques du Bolchoï et de New York pour les productions lyriques du Metropolitan Opera, les lundis du parvis.
Au Bastion de France : ce sont principalement des expositions qui occupent l’espace et le temps de fonctionnement de l’édifice historique sur neuf mois de l’année : d’avril à décembre.
À la bibliothèque, des animations sont proposées tout au long de l’année : conférences, ateliers pour les enfants, expositions, dédicaces etc.
Le patrimoine
Les biens historiques immobiliers présents sur le territoire communal relèvent quasiment tous du domaine privé.
La restauration du bastion de France, celle en cours de la chapelle Santa Cruci, qui relèvent de la propriété de la Commune, montrent de manière forte, la volonté exprimée d’une mise en valeur, de préservation dudit patrimoine.
Pour le domaine privé, la commune met en oeuvre une politique incitative – parfois par le classement.
Elle a ainsi été à l’initiative de la demande d’adhésion au titre des monuments historiques des bastions et remparts du XVIIe siècle de la citadelle mais aussi des édifices torréens de Ceccia et de Tappa.
Les projets d’aménagement, comme par exemple celui du cœur de ville avec la rénovation des espaces publics, les chartes pour les devantures et enseignes, et la piétonisation ont aussi vocation à encourager le privé à se mettre « à la hauteur » de cette restauration et mise en valeur.
Le patrimoine immatériel est quant à lui paradoxalement plus évident et la politique de la ville y est naturellement liée et s’active en ce sens : chants, coutumes, danses, traditions gastronomiques, jeux, mythes, contes et légendes, petits métiers, témoignages, captation de techniques et de savoir-faire, documents écrits et d’archives (dont audiovisuelles), etc.
Le patrimoine fait appel à l’idée d’un héritage légué par les générations qui nous ont précédés, et que nous devons transmettre intact ou augmenté aux générations futures, ainsi qu’à la nécessité de constituer un patrimoine pour demain. On dépasse donc largement la simple propriété personnelle (droit d’user « et d’abuser » selon le droit romain). Il relève du bien public et du bien commun.
De nombreuses actions sont menées par la Commune tout au long de l’année pour promouvoir et transmettre ce patrimoine, en particulier aux jeunes générations, dans les écoles et les centres aérés.
La fête de la langue et de la culture corses en est chaque année le point d’orgue.
L’éducation et la médiation culturelles
Ces missions sont assurées par les écoles d’apprentissage d’enseignements artistiques : le Cacel, les compagnies de théâtre et les écoles de danse.
Le service des affaires culturelles de la Commune effectue également un travail important avec le monde scolaire pour permettre aux élèves des écoles, collèges et lycée de partir à la découverte d’expositions, de pièces de théâtre, d’œuvres littéraires…
La carte culture est par ailleurs proposée aux moins de 18 ans et aux membres des associations. Elle permet de bénéficier de tarifs réduits sur une sélection de spectacles présentant un intérêt pédagogique.
Le projet de médiathèque porté par la Commune a enfin vocation à enrichir l’offre culturelle pour les Porto-Vecchiais, mais aussi pour l’ensemble des habitants de la microrégion.