[:fr]L’alloghju hè a noscia primura[:]

[:fr]Le 25 mai dernier, grâce à la collaboration de François Casasoprana de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations, et en présence  d’Arnaud Gillet, sous-préfet de Sartène, était  mis en place le dispositif  « Logement d’Abord » permettant de prévenir et de lutter contre le sans-abrisme. Portivechju fait partie des 21 communes lauréates au plan national en étant, également, la plus petite commune sélectionnée à l’échelle hexagonale. L’ouverture, cet hiver, du centre d’hébergement du Prunellu, qui s’est avéré, rapidement, trop restreint, nécessitant la mise à disposition de chambres d’hôtel, a mis en évidence un vrai problème de fond sur le territoire communal.

Des populations sensibles aux faibles revenus peuvent se retrouver, rapidement, dans cette mauvaise spirale. A tel point, comme le précisait Michel Giraschi, premier adjoint, responsable de la politique du logement:

« nous avons aujourd’hui des personnes retraitées qui sont obligées d’avoir des petits boulots à côté pour assurer les fins de mois ».

Par conséquent, ce dispositif « Logement d’Abord » comptant une vingtaine de partenaires parmi lesquels les institutionnels, les associations ainsi que les bailleurs sociaux, voire privés va favoriser la mise en place de certaines actions. La création d’une pension de famille, une structure, véritable lieu de vie, accueillant les personnes dont les situations, pour diverses raisons, ne peuvent plus évoluer, mais aussi celles en « transit » pour leur permettre de se réinsérer, fait partie des axes de travail. A cela il convient d’ajouter la mise en route d’une résidence adaptée pour les seniors cette fois autonomes, ainsi que la réalisation d’un centre d’hébergement et de réinsertion sociale hors les murs, visant à accompagner les personnes en difficulté au sein de leur logement. Sans oublier une agence immobilière sociale, servant de lien et se portant caution, entre les bailleurs privés et les locataires connaissant des difficultés ».

 » Notre volonté est que tous les Porto-Vecchiais vivent dans des logements décents et adaptés à leurs besoins »

Au-delà de cette donne, pour Michel Giraschi, la situation est préoccupante à plus d’un titre:

Nous avons aujourd’hui aux alentours de 600 demandes de logements sociaux, Cela revient à dire 600 familles, soit plus de 10% de la population. Si nous voulons, à l’horizon 2031, respecter les textes en vigueur qui prévoient sur le territoire communal 25% de logements sociaux nous devons doubler le parc actuel, ce qui revient à dire créer 650 logements. C’est un problème structurel majeur. Nous avons un retard important, surtout si l’on se réfère au fait que le dernier programme de logements sociaux remonte à 10 ans . Nous avons, ensuite, un autre problème à régler, c’est celui des logements indignes. Il faut savoir que sur le bilan 2020, en Corse du Sud, bon nombre de ceux-ci se trouve sur la commune de Portivechju. Il y a, par conséquent, un retard important à rattraper, dans ce domaine-là également, mais cela met, dans le même temps, en lumière une grande précarité sociale qui touche l’ensemble des strates de la population. Notre volonté est que tous les Porto-Vecchiais vivent dans des logements décents et adaptés à leurs besoins. C’est une priorité absolue ».

 

Stà bè in casa pà una vita più bedda

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