C’est sans nul doute l’une des pièces de théâtre les plus emblématiques, de William Shakespeare, qui va être à l’affiche de la salle rouge ce vendredi à partir de 20h30 avec Hamlet. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Une pièce revisitée par la compagnie Théâtre Chimères avec une adaptation et une mise en scène oeuvres de Camille Nesa.
Hamlet, dont la première représentation a eu lieu à la toute fin du 16e siècle, est l’histoire tragique de ce Prince du Danemark qui souhaite venger la mort du Roi, son père, tué par son oncle Claudius qui vient d’épouser sa mère Gertrude. Une histoire tragique sur fond de fin de lignée, le dernier souffle d’une famille qui court à sa perte.
Un spectacle adapté d’un peu plus de deux heures servi par sept comédiens et la voix de Jean-Claude Acquaviva, avec le très attendu Etre ou ne pas Etre, sur lequel Camille Nesa est revenu.
Comment fait-on pour ramener une pièce qui dure plus de quatre heures dans sa forme originelle à un peu plus de deux heures ?
Je dirais dans un premier temps par obligation car une pièce de plus de quatre heures c’est très long, mais aussi parce que j’avais envie de recentrer l’action principale sur, justement, les personnages principaux avec les deux cellules familiales qui se font face plus Horatio que l’on aurait eu du mal à supprimer car grâce à lui on a la seule vision objective au sein de cette pièce où la folie domine entre des personnes qui n’arrivent pas à communiquer, tout cela sur fond de vengeance. C’est une sorte de fin de race, car il faut repartir sur quelque chose de neuf.
Le chant y joue un rôle important ?
Oui car il ajoute encore à la dimension tragique de la pièce qui s’ouvre sur l’enterrement du roi. C’est un texte écrit par Marcellu, le frère de Jean-Claude Acquaviva. A cela il faut ajouter la voix reconnaissable de Jean-Claude, qui est celle du spectre dans la pièce, et qui contribue à cette ambiance particulière
Cette lutte familiale pour la vengeance n’est pas sans rappeler certaines situations liées à la Corse ?
Cette tragédie trouve sa force dans le microcosme familial, elle s’y alimente. Nous sommes là sur un huis-clos familial où la vengeance dans le cadre de la famille est, également, une lutte pour le pouvoir au sens le plus simple du terme; les deux sont extrêmement liées et ne sont pas, en effet, sans rappeler certaines similitudes avec la Corse.
Spectacle interdit aux – de 16 ans